chute de cheveux chez l'homme
Description de l'annonce
Numéro
11138042
Date
18/11/2024 11:18:30
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Description
TRAITEMENT DES CHUTES DE CHEVEUX HOMME - ALOPÉCIE HOMME
L'alopécie androgénique est un processus génétiquement programmé et plus ou moins inéluctable. Il est provoqué par l'utilisation excessive au niveau du cuir chevelu de la testotérone. Cette hormone mâle, naturellement présente chez l'homme et la femme pénètre dans les cellules des racines des cheveux et dans celles des glandes sébacées. Sous l'action d'une enzyme, la 5 alpha réductase, elle provoque une séborrhée excessive et une stimulation intense du bulbe pileux qui va progressivement s'atrophier par épuisement de son capital de renouvellement. C'est ainsi que le cheveu repousse de plus en plus fin et se transforme progressivement en duvet. On peut cependant réduire et retarder l'apparition de la calvitie à l'aide de soins adaptés.Phénomène héréditaire et génétique, la chute de cheveux masculine est souvent prévisible. Il existe des familles de chauves et les hommes dont les pères ou les oncles ont perdu leurs cheveux feront sans doute de même. C'est ce qu'on appelle l'alopécie androgénique. Le phénomène commence parfois dès la fin de l'adolescence ou beaucoup plus tardivement aux abords de la cinquantaine. Plus la chute est précoce, plus le dégarnissement risque d'être important. Mais quelle que soit l'époque où elle apparaît, la calvitie entraîne souvent une blessure narcissique génératrice d'anxiété ou d'un petit état dépressif. Il faut alors la prendre en charge, la prévenir ou la masquer.
Elle dépend du nombre de récepteurs à la testostérone présents sur le vertex (sommet du crâne) et les tempes ; il faut rappeler que pendant la période embryologique la couronne hippocratique n'est pas crée en même temps que le reste du cuir chevelu, à savoir le vertex et les tempes.
Donc il n'y a pas de récepteurs à la testostérone sur la couronne hippocratique, ce qui explique que c'est une zone résistante à la chute des cheveux (on pourra ainsi prélever celle ci lors des greffes des cheveux).
Les eunuques n'ont pas la calvitie masculine mais ressemblent plus à une alopécie féminine. Leur secret ion de testostérone est proche de la femme en effet il ne reste plus que la secret ion surrénalienne.
LES AUTRES CAUSES DE CHUTE DE CHEVEUX : - Les alopécies par inflammation du cuir chevelu : Exemple : La dermite seborrhéique. Cette pathologie extrêmement fréquente, près de 8% de la population se caractérise par une inflammation intersourcillière et/ou des ailes du nez et/ou du cuir chevelu accompagnée de pellicules.
- Les alopécies par carence : fer, zinc, B6....
- Les alopécies consécutives à un trouble de l'organisme : hypothyroïdies, c'est parfois un des signes révélateur.
- L'alopécie par chimiothérapie : celle-ci est brutale : tous les cheveux tombent en quelques jours et repoussent quelques semaines après la fin du traitement, souvent plus épais et plus ondulés ou frisés.
L'alopécie dûe à un choc traumatique : choc psychologique, anesthésie, accident, grave infection etc.
LES PHASES DE POUSSE DU CHEVEU :
Le cycle du cheveu comprend 3 phases :
- Une phase de croissance (dite anagène) qui dure de 2 à 6 ans selon les sujets (les asiatiques ont des phases de croissance très longues). Le cheveu va croître d'environ 1 cm par mois par division des cellules du follicule pileux.
- Une phase de repos (catagène) : Pendant 2 à 3 semaines, le cheveu ne pousse plus mais il reste sur le sommet qui crâne ; c'est une phase d'involution du cheveu.
Une phase de chute (télogène) : La phase de repos qui dure 2 à 3 mois, correspond à la mort du cheveu. Son follicule est expulsé par l'apparition dans le bulbe du jeune cheveu en phase de croissance. Intéressant car lorsque le cheveu tombe, il est mort depuis plusieurs mois. Voilà pourquoi après un choc physique, psychique ou hormonal, la chute ne se manifeste jamais immédiatement.
COMMENT FONCTIONNE LE CHEVEU?
Le diamètre du cheveu diminue avec l'âge ; on dit qu'on perd 50% entre l'âge de 20 ans et de 50 ans. Donc la diminution de masse de la chevelure n'est pas forcément du à une chute excessive. On compte environ 150 000 cheveux par personne qui croissent de 0.35 mm en moyenne par jour (près d'un cm par mois).
Le cycle du cheveu est dans un premier temps de l'ordre de 2 ans à 6 ans selon l'âge et puis il va se raccourcir avec les années ; on compte en moyenne 30 cycles par vie. Ces cycles peuvent s'emballer et donc se dérégler et entraîner une chute plus rapide que prévu. L'homme a des cycles plus court (aux alentours de 3 ans) que la femme ( environ 6 ans).
La chute normale est en moyenne de 50 à 100 cheveux par jour avec une petite accélération aux intersaisons et avec l'âge car les personnes âgées peuvent perdre jusqu'à 120 cheveux par jour en étant encore dans les normes.
Donc lorsqu'un cheveu tombe : il est mort 2 à 4 mois auparavant. Ce qui fait qu'un choc ou une variation hormonale ne fait tomber les cheveux qu'après un certain délai. Lors d'une chute anormale on recherche la cause dans le trimestre précédent ainsi que lors d'un traitement on ne peut évaluer son efficacité que 3 à 4 mois plus tard et sur la repousse que 6 mois plus tard.
Pour objectiver une chute il faut examiner le cuir chevelu à 48h du shampooing et évaluer par des tests de tractions le niveau de chute selon chaque zone du cuir chevelu : tempes, vertex (sommet du crâne), tonsure et couronne hippocratique (cette dernière ne chute pas sous influence hormonale et génétique).
LA PERIODICITE DE LA CHUTE DE CHAVEUX Si la chute est saisonnière, elle débute entre septembre et octobre chaque année pour se terminer entre novembre et décembre. Une chute de mi-saison est également possible en mars-avril.
Si la chute est plus importante, elle sera per-annuelle.
La chute des cheveux peut être post traumatique (accident, infection importante, choc psychologique....).
LES TRAITEMENTS POUR LUTTER CONTRE LA CHUTE DU CHEVEU Bien évidemment s'il y a une cause il faut la traiter en premier (hypothyroidie, dermite séborrhéique etc...).
Voici les traitements pour lutter contre l'alopécie chez l'homme
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES :
La première chose à faire est de donner un bon apport nutritif aux cheveux en ayant une alimentation saine et équilibrée, certaines vitamines comme la B6, certains minéraux comme le fer et la Silice, certains acides aminés comme la méthionine ou la cystéine sont indispensable à la bonne croissance du cheveu.
Leur carence entraînerait systématiquement un appauvrissement des éléments constituants le cheveu comme la kératine, donc une fragilisation et un aspect chétif. Vous trouverez en pharmacie de nombreux compléments alimentaires qui pallieront au risque de carence.
LES INJECTIONS :
Les injections intra-musculaires :
Les traitements par Bépanthène et Biotine à raison de 3 injections par semaine pendant 6 semaines ont bien démontré leur efficacité lors de chute de faible ampleur et saisonnière. Cela devient un peu obsolète devant la poussée des nouveaux traitements.
La mésothérapie du cuir chevelu :
Elle s'effectue sur les zones sensibles à la chute des cheveux c'est à dire le vertex et les tempes. La couronne hippocratique ne sera donc pas traitée
Le but de cette technique de traitement est double : stimuler mécaniquement la micro circulation par les multipunctures et apporter in situ les éléments essentiels au traitement de l'alopécie ou des cheveux dévitalisés.
LA CARBOXYTHÉRAPIE :
Les séances consistent en une injection de gaz CO2 qui se transforme in situ en oxygène et donc vont doper les bulbes. En quelques séances on voit le diamètre du cheveu s'épaissir et l'arrêt de la chute intervient dans les deux mois qui suivent le début du traitement.
LES TRAITEMENTS LOCAUX :
Le Minoxidil :
Le Minoxidil est un le premier traitement que l'on a eu qui enrayé la chute et pouvait même faire repousser dans 15 à 20 % des cas. Il est apparu dans les années 80 et est tombé depuis dans le domaine publique.
Le minoxidil s'applique sur le front dès le début de l'éclaircissement de la chevelure. Dans 2/3 des cas, il permet d'interrompre la chute. Et en cas de succès, la repousse est observée chez 20% des sujets. Il faut cependant être patient car trois mois de traitement sont nécessaires pour stopper la chute et six mois pour voir les cheveux repousser.
Le minoxidil n'est pas pratique pour les femmes car il faut 2 applications quotidiennes d'une lotion qui graisse les cheveux.
LES PROSTAGLANDINES :
Toujours le fait du hasard : un collyre (Bimatoprost) pour traiter le glaucome fait pousser les cils. On a donc détourné le produit pour les sourcils et les cheveux ; ils densifient les cheveux existants, transforment le cheveu fin, vieilli de l'alopécie en cheveu dit terminal donc « jeune » et feraient repousser (étude à fournir encore) de nouveaux cheveux. Sur les calvities débutantes le résultat est assez spectaculaire. Je mettrai un warning sur les cils car il y a eu des cas notés de coloration permanente de l'iris.
En cas de repousse insuffisante et dans les formes d'alopécie évoluées, on recourt à des microgreffes capillaires. Il existe différentes techniques très efficaces. Il faut savoir que les cheveux greffés tombent dans un premier temps avant de repousser.
LA LED :
Les LED dans le rouge 660 nm et le bleu 470nm ont une action de densification du cheveu par augmentation du diamètre et stimulation des cheveux dits intermédiaires en cheveux dits terminaux, en outre ils accélèrent la pousse.
PAR VOIE BUCCALE :
Le Finastéride :
Ce traitement pour traiter la chute de cheveux de l'homme a été découvert par hasard comme souvent, il va diminuer la transformation de testostérone en dihydrotestostérone, cela protège la prostate et c'est son indication première mais également diminue voir arrête la chute des cheveux car c'est cette molécule de dihydrotestostérone qui est active. Les résultats montrent un arrêt de la chute des cheveux dans 80% des cas et une repousse chez près de 50% des sujets. Une étude a montré que sur un pouce carré (mesures anglaises) du cuir chevelu sous placebo à un an il y a moins 12 cheveux or sous finastéride on observe plus 68 cheveux. Les contre-indications absolues : la femme enceinte ou en âge de procréer car s'il y avait une grossesse le fœtus mâle pourrait être castré. Les effets secondaires : entre un pour cent et un pour mille des troubles sexuels chez l'homme et réversible à l'arrêt du traitement.
Questions & Réponses
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